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écomonie de la santé

Mardi 13 juillet 2010 à 16:03

Tout le monde le sait la sécurité sociale connait un grand déficit sur ses comptes. De nombreuses mesures ont été prises pour pallier à ce problème. De nouvelles propositions ont été émises par l'assurance maladie afin de respecter l'objectif donné par le gouvernement. En effet, celui-ci a demandé à la sécurité sociale de limiter les dépenses à 2.9% au lieu de 4%.

L’assurance maladie a décidé de s'attaquer à plusieurs secteurs. Cela concerne les tarifs des produits de santé et prestations de soins.

Tout d'abord le tarif des médicaments. L'assurance maladie désire que le tarif soit adapté en fonction de son efficacité. Le tarif des interventions devrait être également réévalué. En effet, suite à une étude des soins à l'étranger on s'est rendu compte que le prix des soins courants était beaucoup plus élevé en France. Toujours d'après cette étude les dépenses hospitalières prennent une part importante en comparaison avec les autres pays.

Les arrêts de travail sont également à l'étude. Il a été soumis que les personnes dont le traitement le permet reprennent le travail à temps partiel.

Le sujet le plus compliqué est le remboursement des affections longues durées. La sécurité sociale désire faire des économies sur ce poste également. Mais le thème est sensible car ces ADL regroupe plusieurs maladies comme le cancer, le diabète ou encore le VIH. Les associations de patients luttent pour conserver les remboursements de ses médicaments.

Ses économies réalisées ne combleront pas le déficit de la sécurité sociale mais le stabiliseront.

Jeudi 24 juin 2010 à 14:23

La mission d'évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale a fait savoir qu'elle souhaitait que les hôpitaux poursuivent leurs efforts dans leur recherche de performance.

Plusieurs points ont été montrés du doigt. Le plus important est que de nombreux établissements ne disposent pas de comptabilité analytique. C'est pourtant une source de données très important. Il a été mis en place une aide à ce sujet mais insuffisante compte tenu du nombre d'hôpitaux en France.

L'MECSS décide de ses nouvelles directives juste après l'annonce par le gouvernement des restrictions de budget accordé à la santé. C'est un coup dur pour les hôpitaux qui vont devoir augmenter leur rentabilité financière avec moins de moyen.

Afin de réussir au mieux ce défi les hôpitaux ne sont pas laissés seuls et de nombreuses aides et solutions leur sont proposés.

Vendredi 18 juin 2010 à 16:45

déficit sécurité sociale
Depuis quelques années, le déficit de la sécurité sociale ne fait que croître. En effet, il était de 11.9 milliards d'euros en 2004 alors qu'en 2009 il était passé à 20.3 milliards d’euros. Plusieurs réformes et solutions ont été trouvées mais cela ne suffit pas à stopper la descente. Actuellement la marge de manœuvre est donc très petite pour réduire les budgets. Le gouvernement a décidé de geler les crédits pour les hôpitaux et de baiser les prix des médicaments.

Les affections longues durées sont en partie une cause du grand déficit. En effet, elle représente plus des deux tiers des dépenses et le nombre d'ALD ne cesse d'augmenter près de 4% par an.

Mais le plus grand paradoxe est que la branche de l'assurance maladie est la plus déficitaire et le gouvernement lance un grand plan sur la branche retraite.

Le problème du déficit de la sécurité sociale perdure et l'assuré n'est plus disposé à mettre la main à la poche pour le combler.

Vendredi 28 mai 2010 à 17:23

Principalement dû à l'augmentation des remboursements de soins de ville et des indemnités journalières pour cause de l'épidémie de grippe A, les dépenses de santé connaissent une forte hausse par rapport à l'année passée.

L'objectif national dépassé

Pour rappel, l'Objectif national des dépenses d'assurance maladie (ONDAM), utilisé dans la Loi de financement de la sécurité sociale est le montant prévisionnel sur une année pour les dépenses de l'assurance maladie. Il a vu le jour par une ordonnance de 1996 dans le cadre du plan Juppé et a été modifié par la loi organique relative aux lois de financement de la sécurité sociale du 2 août 2005. Pour la loi de financement de la sécurité sociale de 2010, l'ONDAM a été fixé à 162,4 milliards d'euros avec un taux de progression de 3%.

Ces 3% de hausse des dépenses d'assurance maladie pour 2010, fixés par le Parlement pour l'ensemble de l'année (ONDAM) se sont vu largement dépasser dès le premier trimestre. C'est une très mauvaise nouvelle pour le gouvernement dans la mesure où c'est déjà 4,1% de plus par rapport à la même période l'année dernière. Sur l'année, de mars 2009 à mars 2010, le taux de croissance des dépenses de santé est de 4,7%.

Les causes de l'augmentation

Les raisons de ces accroissements ne sont pas toujours les mêmes et sont le résultat d'évènements plus ou moins chroniques. Par exemple, de 2007 à 2009, les remboursements de soins de ville ont augmenté de 4%. Les soins d'auxiliaires médicaux comme les orthophonistes et les opticiens ont progressé de 8,2%. Sur les douze mois de 2009, ils étaient à 7%. Les dépenses pour les seuls soins infirmiers ont d'ailleurs augmenté de 13,3%. Le nombre de médicaments prescrits a également subi une hausse totale de 3,7% entre janvier et mars de cette année.

Par ailleurs, les indemnités journalières qui progressent de 6,1% au premier trimestre ne sont pas épargnées. Les versements liés à l'épidémie de grippe A H1N1 de la fin 2009 sont montrés du doigt. Par contre, les dépenses d'honoraires médicaux et dentaires ont progressé plus modérément au premier trimestre 2010 qu'en 2009. La hausse s'élève donc à 0,9%, contre 1,8% l'année passée. Comme le souligne l'assurance maladie, ce ralentissement a été dicté par une régression des remboursements de soins de médecine générale à -1,9 %.

Vendredi 28 mai 2010 à 17:21

Le journal officiel a publié la liste des médicaments qui vont être moins bien remboursés par la sécurité sociale à partir de 2010. Le taux de remboursement va passer de 35% à 15%.La haute autorité de santé (HAS) a jugé le service médical rendu par ces médicaments, faible ou très insuffisant. Cette liste concerne 150 médicaments. Ils seront reconnaissables à leurs vignettes orange.

En effet, à chaque vignette de couleur correspond un taux de remboursement différent La vignette blanche carré correspond à un taux de remboursement de 100%, ce sont les médicaments les plus coûteux et irremplaçables. La vignette blanche, elle, concerne les médicaments les plus courants et sont remboursés à un taux de 65%. La vignette bleue correspond aux médicaments pour les troubles jugés peu grave et remboursés à un taux de 35%. Et maintenant, la vignette orange avec un taux de 15%.

La mutualité française a rejeté ce nouveau taux. Elle juge que ces médicaments dit inefficace ne devraient pas être remboursés par la sécurité sociale. Elle estime ce taux totalement inutile. De plus, elle a annoncé que très peu de mutuelle seraient d'accord pour assumer cette baisse de remboursement.

Le nouveau taux est rentré en vigueur le 16 avril 2010. Mais les pharmacies ont un délai de trois mois pour écouler leurs stocks des médicaments concernés.

Cette mesure était prévue dans le budget 2010 de la sécurité sociale .L’objectif est de faire une économie de 150 millions d’euros. Ce chiffre est très peu élevé car il y a les patients en affection longue durée qui sont remboursés à 100%, quelle que soit la couleur de la vignette, ne sont pas touchés par cette mesure. De plus, la revalorisation de la consultation chez le généraliste devrait coûter à la sécurité sociale 250 millions d’euros.

Afin de faciliter la compréhension des patients parmi tous ces taux de remboursements un numéro va être mis en place le 19 avril. Priorité santé mutualiste aidera les personnes mais aussi les conseillera sur l'utilisation des médicaments.

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