economie-sante

écomonie de la santé

Vendredi 29 octobre 2010 à 11:19

En règle générale, l'éthique médicale ne peut tolérer un certain laisser-aller dans la bonne gérance des hôpitaux publics. Aussi les hauts responsables se doivent-ils de prendre des dispositions à l'égard des pratiques chirurgicales qui sont peu nécessaires voire futiles. En ce sens, la Fédération hospitalière de France ou FHF a-t-il mis au point un colloque afin de prévenir les chirurgiens pour au moins ralentir toutes opérations chirurgicales qualifiées de moins importants. D'après le secrétaire général de la FHF, Gérard Vincent, les hôpitaux publics, certes, devraient assumer leurs responsabilités en dépit de l'apport de l'Etat (Assurance maladie) et même si cet apport aura quelques conditions au préalable (nombres d'opérations effectuées), faire preuve d’indulgence au niveau des patients serait-il aussi un peu trop déplacé. Quoi qu'il en soit, le problème n'est pas d'avoir beaucoup de patients à opérer mais d'évaluer les cas primordiales. On estime à peu près dans les 50 % et plus, seulement pour les opérations sur les interventions des yeux et cela au niveau national, un chiffre qui serait un peu trop au-dessus de la moyenne par rapport aux autres pays européens. En conséquent, afin de prendre des précautions pour ralentir cet excès de zèle en matière d'opérations chirurgicales futiles, le président de la FHF en la personne du parlementaire Jean Leonetti, suggère-t-il une mobilisation et une conscientisation des chirurgiens, dans tout le territoire français, sur les éventuels dépassements au niveau des activités chirurgicales, une mission que les doyens et spécialistes en chirurgie se doivent d'honorer.

Jeudi 14 octobre 2010 à 18:13

Un motard se disant handicapé a dupé la sécu en détournant 120 000 €

Depuis que des personnes comme ce motard de 52 ans en question a fraudé la sécu, la CPAM met tout en œuvre pour lutter contre les gens mal intentionnés qui tenteraient de tirer profit de la sécu qui est censée venir en aide à des personnes qui sont vraiment dans le besoin.

Aussi, suite à une dénonciation en 2009 et plus d’une année d’enquête, ce couple de l’Astarac devrait la dite somme de 120 000 euros à la CPAM. Cette somme représente le montant de ce qu’ils avaient pu amasser en recevant des allocations de la caisse primaire d’assurance maladie.

En effet, depuis l’année 2004, ce motard a indiqué qu’il était sujet d’un handicap alors que ce n’était pas le cas. Ceci dit, de vraies et réelles douleurs ont fait diagnostiquer aux médecins une arthrose dégénérative en ce temps-là. De ce fait, son épouse touchait 1 200 euros par mois pour prendre soin de lui à domicile alors que cette maladie ne le rendait nullement handicapé pour autant.

Concernant la dénonciation de cet homme passionné de moto, elle s’est fait anonymement car dès qu’on lui parlait de moto, il était un tout autre homme. On le voyait souvent sur des circuits de moto et c’est ce qui a conduit à le démasquer car il se rendait à ces circuits pour jouer son rôle de commissaire de piste, à moto et sans sa femme. Aussi après une demande venant du parquet, ce motard, nommé Philippe a été à nouveau examiné par un médecin-conseil de la sécu qui en a déduit que le niveau de handicap de ce dernier est passé de la catégorie 3 à 2. C’est ainsi que le couple, pour ne pas écoper d’une peine plus grave doit rembourser ce qu’il a pris à la sécu.

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