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écomonie de la santé

Vendredi 29 octobre 2010 à 11:19

En règle générale, l'éthique médicale ne peut tolérer un certain laisser-aller dans la bonne gérance des hôpitaux publics. Aussi les hauts responsables se doivent-ils de prendre des dispositions à l'égard des pratiques chirurgicales qui sont peu nécessaires voire futiles. En ce sens, la Fédération hospitalière de France ou FHF a-t-il mis au point un colloque afin de prévenir les chirurgiens pour au moins ralentir toutes opérations chirurgicales qualifiées de moins importants. D'après le secrétaire général de la FHF, Gérard Vincent, les hôpitaux publics, certes, devraient assumer leurs responsabilités en dépit de l'apport de l'Etat (Assurance maladie) et même si cet apport aura quelques conditions au préalable (nombres d'opérations effectuées), faire preuve d’indulgence au niveau des patients serait-il aussi un peu trop déplacé. Quoi qu'il en soit, le problème n'est pas d'avoir beaucoup de patients à opérer mais d'évaluer les cas primordiales. On estime à peu près dans les 50 % et plus, seulement pour les opérations sur les interventions des yeux et cela au niveau national, un chiffre qui serait un peu trop au-dessus de la moyenne par rapport aux autres pays européens. En conséquent, afin de prendre des précautions pour ralentir cet excès de zèle en matière d'opérations chirurgicales futiles, le président de la FHF en la personne du parlementaire Jean Leonetti, suggère-t-il une mobilisation et une conscientisation des chirurgiens, dans tout le territoire français, sur les éventuels dépassements au niveau des activités chirurgicales, une mission que les doyens et spécialistes en chirurgie se doivent d'honorer.

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